pourriez vous me dire ou une erreur semble s'installer ?
Vous vous êtes toujours demandé comment avoir une distribution linux légère idéale en machine virtuelle sans jamais avoir osé le demander, qu'à cela ne tienne, on est pas des papas pingouins et encore moins des mamans manchots.
On attaque, on va commencer par télécharger un iso d'archlinux contenant le minimum nécessaire à l'installation d'un système 32 bits ou 64 bits à cette adresse http://mir.archlinux.fr/iso/latest/arch ... 1-dual.iso
L'iso est valable aussi bien pour une machine 32 bits que pour 64 bits.
Vous trouverez à cette adresse la somme de contrôle d'intégrité md5 de votre iso http://mir.archlinux.fr/iso/latest/md5sums.txt
Nous allons après le téléchargement vérifier l'intégrité de notre iso avec le logiciel MST MD5 téléchargeable a cette adresse http://www.commentcamarche.net/download ... 20-mst-md5
Installer MST MD5 et lancer le, puis glisser le fichier de votre fichier iso sur la fenêtre de MST MD5, patientez quelques secondes et une série de chiffres va s'afficher. Il faut juste vérifier que la somme de contrôle corresponde bien à celle qui est attendue. Si la somme est correcte votre iso est bon, par contre si la somme n'est pas la bonne, il faudra recommencer votre téléchargement, votre iso est corrompu.
Nous allons utiliser le logiciel Virtualbox disponible a cette adresse http://www.virtualbox.org/wiki/Downloads que nous aurons précédemment installé pour créer notre machine virtuelle. Virtualbox étant susceptible d'interagir avec votre réseau pendant l'installation de celui ci, il peut être nécessaire de redémarrer le pc afin d'être sur que tous les changements effectués soient bien pris en compte.
Une fois votre pc redémarré, on va passer aux choses sérieuses. on va préparer notre future machine virtuelle à l'aide des options de Virtualbox.
On lance Virtualbox ce qui devrait donner quelque chose comme ceci:
On clique sur Nouvelle
Une nouvelle fenêtre apparait:
On donnera un nom à la machine virtuelle (exemple: Archlinux).
Dans le type on sélectionnera Linux.
Et pour la version on sélectionnera Arch Linux (32bit) ou Arch Linux (64bit) en fonction de votre matériel, il va de soit que si vous avez un système 32bit vous sélectionnerez Arch Linux (32bit), les machines 64bit supportant les deux types.
Ce qui donne dans le cas d'un système 32bit:
Et dans le cas d'un système 64bit:
On clique sur suivant.
Une autre fenêtre apparait pour nous demander la quantité de mémoire que l'on veut allouer à la machine virtuelle. Si le réglage de base de 512mo peut suffire, si vous disposez de beaucoup de RAM, vous pouvez sans hésiter mettre plus. Pensez juste à laisser assez de mémoire à votre OS principal afin d'éviter qu il ne se sente anémié.(Dans mon cas je dispose de beaucoup de RAM, j'ai pas hésité a mettre 2048Mo)
On clique sur suivant.
A la fenêtre suivante, on nous propose de créer un disque virtuel, et on nous dit que la taille minimum recommandée et de 8Go (trop peu si on veut bidouiller un peu avec la machine virtuelle), si vous avez la place je vous recommande 30Go.
On sélectionne donc créer un disque virtuel maintenant puis on clique sur Créer.
A la fenêtre qui suit on peut laisser le choix par défaut qui est VDI (Image Disque VirtualBox) à moins qu'une bonne raison ne vous pousse à choisir autre chose, on peut continuer en cliquant sur suivant.
On vous demande ensuite si vous voulez créer un disque dynamiquement alloué ou de taille fixe. (un disque dynamiquement alloué va se créer au fur a mesure qu'il va se remplir, ce qui ralentira la machine virtuelle, mieux vaut choisir taille fixe)
On sélectionne Taille fixe et on clique sur suivant.
La fenêtre suivante nous propose de choisir l'emplacement de notre disque VDI dans l'arborescence de notre disque dur, son nom et sa taille,(ne pas hésiter à donner plus de 20Go a la machine virtuelle pour avoir de la marge). Une fois vos choix effectués on clique sur créer
La configuration de base de VirtualBox finie, nous allons passer aux réglages fins des paramètres de VirtualBox pour notre machine virtuelle.
Vous faites un clic droit sur votre machine virtuelle nouvellement crée et vous sélectionnez configuration.
Je vous mets une copie d'écran de ce que vous devriez obtenir pour chaque élément important.
Pour l'onglet processeur, vous sélectionnez le max de processeurs en restant a la limite entre le vert et le rose saumon(2,4,6 ou 8 selon le type de processeur dont vous disposez) et limitez les ressources allouées a 70% pour laisser respirer votre OS principal.
Maintenant on va enfin pouvoir rentrer dans le vif du sujet, c'est à dire l'installation de Linux en lui même:
On double clique droit deux fois sur la machine virtuelle nouvellement créer pour la lancer.
A l'aide du petit icône en forme de dossier vous naviguerez dans vos répertoires pour sélectionner votre fichier iso.
puis vous cliquerez sur démarrer
Vous devriez obtenir quelque chose comme ça (wahouuu trop la classe je suis un pingouin):
Avec les flèches du clavier sélectionnez Boot Arch Linux (x86-64) dans le cas d'un système 64bit ou Boot Arch Linux (i686) dans le cas d'un système 32bit.
Ca va mouliner un petit peu jusqu'à ce que vous obteniez ceci:
- Sélectionner le clavier français:
On tape: loadkeys fr-latin9 (puis on valide par entrée) soit loqdkeys fr)lqtin9 - Partitionnement disque dur:
On tape: cfdisk (puis on valide par entrée)
cfdisk est un outil permettant de partitionner un disque dur, il s'utilise avec les flèches du clavier, les chiffres,il permet aussi de situer les partitions en début ou fin de disque et il faut valider les partitions en les écrivant quand notre sélection et finie (WRITE + entrée puis yes +entrée)
sda1 boot 200mo type 83 (doit impérativement être marquée en tant que partition boot avec cfdisk)
sda2 swap type 82 (ici j'ai mis 4096 le double de la ram allouée a la machine virtuelle)
sda3 partition "/" type 83 (une dizaine de Go soit 10000 mo)
sda4 partition "/home" type 83 (le reste)
On pourra lister les partitions crées avec la commande: ls /dev/sd* - Formatage des partitions sda1, sda3 et sda4 en ext4:
On a certes créer les partitions mais il faut maintenant les formater dans un système de fichiers qui les rendra exploitables (ici ext4), mais on aurait aussi pu utiliser mkfs.ext2 (ext2) ou mkfs.ext3 (ext3)
On tape:
mkfs.ext4 /dev/sda1 (entrée)
mkfs.ext4 /dev/sda3 (entrée)
mkfs.ext4 /dev/sda4 (entrée) - Création et activation du swap qu'on ne formate pas:
On tape:
mkswap /dev/sda2 (entrée) ====>> création swap
swapon /dev/sda2 (entrée) ====>> activation swap
Les partitions sont créées, les systèmes de fichiers sont eux aussi créés, il faut maintenant passer à l’étape fatidique avant l’installation : Le montage !
Alors oui, il faut dire “monter” une partition – Le montage consiste à démarrer une partition, et donc pouvoir l’exploiter. - Le montage:
Tout d’abord, le système à monter en priorité est l’OS en lui-même, ou plutôt, le noyau.
- montage partition système
On tape:
mount /dev/sda3 /mnt (entrée) - Notre système est maintenant monté, et utilisable ! Enfin utilisable… Tout est relatif, puisqu’il n’y a pas encore de système d’exploitation utilisable à proprement parlé…
Deux répertoires essentiels à toute distribution Linux doivent être créés, les dossiers “/boot” et “/home”:
On tape:
mkdir /mnt/{boot,home} (entrée) (ou alors on les crée comme ceci: mkdir /mnt/boot && mkdir /mnt/home) - Ensuite, il faut monter ces dossiers pour pouvoir les exploiter et configurer le système correctement:
On tape:
mount /dev/sda1 /mnt/boot (entrée)
mount /dev/sda4 /mnt/home (entrée)
- montage partition système
- Edition de la liste des mirroirs de téléchargement:
Ne gardons que les français, allemands, espagnols, suisses ,belges et anglais (au plus près c est mieux).
Nous allons pour cela utiliser l'editeur nano pour modifier le fichier /etc/pacman.d/mirrorlist
On tape:
nano /etc/pacman.d/mirrorlist (entrée)
Placez un # devant tous les serveurs inintéressants.
control+o pour enregistrer
control+x pour quitter - Vérification de la connexion internet:
On tape:
ping -c 3 google.fr (entrée)
Ce qui vous donne à peu près ceci:
- l'installation du systeme:
On installe le systeme archlinux sur sda3 donc "/mnt"
pacstrap /mnt base base-devel (installation des package base et base-devel) - On installe aussi quelques autres petits programmes qui nous seront utiles:
On tape:
pacstrap /mnt sudo vim zip unzip p7zip bzip2 tar nano
pacstrap /mnt grub (chargeur de démarrage) - Pour éviter des soucis de retour d'erreur de corruption ou de paquet invalide:
On tape:
pacman-key --init
pacman-key --populate archlinux
pacman-key --refresh-keys - Génération le fichier de montage automatique des partitions (fstab):
On tape:
genfstab -U -p /mnt >> /mnt/etc/fstab - Chrooter le nouveau système fraichement installé:
(Cela permet d'isoler les commandes que l'on va exécuter du système démarré qui si on regarde l'invite de commande est toujours considéré comme le cd d'installation, on va simuler que notre nouveau système est démarré. Faire un chroot permet, depuis un OS X, de modifier la configuration d'un OS Y (installé sur une autre partition) en 'faisant croire' à l'OS Y qu'il est démarré. Une fois dans le chroot, la racine (/) sera celle de ton OS Y et on pourra, via toutes les commandes modifier ce qui bon nous semble. Le cas le plus utile est de booter via un live-cd/usb pour réparer un OS qui ne démarre plus.)
On tape:
arch-chroot /mnt
Nous sommes maintenant dans notre nouvel OS. Vous devriez voir cela sh-4.2# - Françisation du système:
Nous allons définir notre langue système en modifiant ou créant le fichier locale.conf situé dans le répertoire /etc/
On tape:
nano /etc/locale.conf
On ajoute dans le fichier qui en principe est vide ceci:
LANG="fr_FR.UTF-8"
(ctrl+o pour sauvegarder le fichier + entrée pour valider et ctrl+x pour sortir)
Il faut modifier un autre fichier de configuration permettant de générer le langage de la machine… Ou plutôt, la langue de l’interface. Le fichier à modifier est locale.gen (dans /etc/) :
On tape:
nano /etc/locale.gen
Retirer le # devant “fr_FR.UTF-8 UTF-8"
(ctrl+o pour sauvegarder le fichier puis entrée pour valider et ctrl+x pour sortir)
Une fois la création des fichiers de langue terminés, vous pouvez exécutez la commande “export LANG=fr_FR.UTF-8” dans votre terminal ArchLinux pour franciser dès maintenant le système et éviter des messages d’erreurs. C’est toujours pratique d’avoir maintenant une interface dans notre langue natale, pour une meilleure compréhension (dans certains cas).
On tape:
locale-gen
Il faut aussi modifier le fichier “vconsole.conf“, pour que votre terminal ArchLinux puisse être francisé d’une part, mais aussi pour qu’il puisse prendre en compte les caractères spécifiques (UTF-8).
On tape:
nano /etc/vconsole.conf
On ajoute cette ligne
KEYMAP=fr-latin9
(ctrl+o pour sauvegarder le fichier + entrée pour valider et ctrl+x pour sortir)
Nous avons maintenant françisé notre système linux chrooté au niveau interface du terminal et du langage par défaut. - Nom de la machine:
Nous allons à présent donner un nom a notre machine.
On tape:
nano /etc/hostname
exemple (ici exemple et le nom que l'on donne à notre machine)
(ctrl+o pour sauvegarder le fichier + entrée pour valider et ctrl+x pour sortir) - génération et configuration de notre chargeur de démarrage (grub):
On tape:
mkinitcpio -p linux
grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg (génération de notre fichier de configuration grub)
grub-install --no-floppy --recheck /dev/sda (installation de grub sur notre partition boot) - configuration de l'horloge système:
On tape:
ln -sf /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime - installation du réseau:
nous allons installer le gestionnaire de réseau “NetworkManager"
On tape:
pacman -Sy networkmanager - installation xorg:
On tape:
pacman -S xorg-server xorg-xinit xorg-server-utils xorg-xmessage
pacman -S xorg-twm xorg-xclock xterm
Le serveur d'affichage Xorg doit être configuré pour reconnaitre les touches clavier en français.
Pour cela on va editer le fichier /etc/X11/xorg.conf.d/10-keyboard-layout.conf
On tape:
nano /etc/X11/xorg.conf.d/10-keyboard-layout.conf
et on rajoute ce qui suit dans le fichier
Section "InputClass"
Identifier "Keyboard Layout"
MatchIsKeyboard "yes"
MatchDevicePath "/dev/input/event*"
Option "XkbLayout" "fr"
Option "XkbVariant" "latin9" # accès aux caractères spéciaux plus logique avec "Alt Gr" (ex : « » avec "Alt Gr" w x)
EndSection
(ctrl+o pour sauvegarder le fichier + entrée pour valider et ctrl+x pour sortir) - Installation police d'écriture:
On tape:
pacman -S ttf-dejavu - Si vous avez installé un système 64 bits:
Celui ci peut permettre éventuellement de faire tourner des applications 32 bits ou avoir besoin de paquets principalement contenu dans ces dépôts:
pour cela nous allons décommenter deux lignes dans le fichier /etc/pacman.conf
On tape:
nano /etc/pacman.conf
vers la fin du fichier , retirer le # de ces deux lignes
[multilib]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist
(ctrl+o pour sauvegarder le fichier + entrée pour valider et ctrl+x pour sortir) - Choisir son mot de passe super-utilisateur (root):
pour des problèmes évidents de sécurité, il faut mettre un mot de passe au compte super-utilisateur qui n en a pas par défaut.
On tape:
passwd
On rentre une première fois notre mot de passe et nous sommes réinvités à le réentrer pour le confirmer. - Création d'un utilisateur:
Le compte root(super-utilisateur) ne permet pas de se connecter graphiquement.Il est obligatoire de créer un utilisateur “simple” sur votre machine en ne lui attribuant qu'un minimum de droit (toujours la sécurité), pour pouvoir vous y connecter.
On tape:
useradd -g users -G sys,adm,lp,wheel,uucp,locate,games,network,video,audio,optical,storage,scanner,power -m -s /bin/bash X (ou X est le nom de l'utilisateur que vous avez choisi)
passwd X (pour donner un mot de passe à votre utilisateur X) - Sortir du chroot:
On tape:
exit - Démontage des partitions "boot" et "home":
On tape:
umount /mnt/{boot,home}
umount /mnt
Vérifiez de bien avoir désactivé le cd d installation Archlinux dans les périphériques de la machine virtuelle.
Puis reboot de la machine.
On tape:
reboot
Pour finir notre installation nous devons passer en super-utilisateur:
On tape:
root (et on entre son mot de passe root) - Démarrage de notre gestionnaire de réseau précédemment installé:
Avec les commandes: (attention au majuscules et minuscules, la commande est sensible a la casse)
On tape:
systemctl start NetworkManager.service
systemctl enable NetworkManager.service - Vérification que notre système est bien a jour:
On tape:
pacman -Syy - Installer les additions VirtualBox:
On tape:
pacman -S virtualbox-guest-utils
Une fois les additions virtualbox installées nous devons faire en sorte que les différents modules soient lancés à chaque démarrage.
On tape:
nano /etc/modules-load.d/virtualbox.conf
On rajoute au fichier ces trois lignes:
vboxguest
vboxsf
vboxvideo
Pour que les additions prennent effet, on reboot la machine.
On tape:
reboot
on active les additions virtualbox.
On tape:
sudo systemctl enable vboxservice.service - installation interface graphique gnome3 ou kde4 (un seul des deux):
pour gnome3:
On tape:
pacman -S gnome gnome-extra gnome-tweak-tool
systemctl enable gdm.service
pour kde4
On tape:
pacman -S kde kde-l10n-fr
systemctl enable kdm.service - installation du son:
On tape:
pacman -S alsa-utils alsa-oss
Puis on crée le fichier de sauvegarde du niveau sonore
On tape:
alsactl store - Installation d'un navigateur et d'une suite bureautique et un éditeur de texte:
On tape:
pacman -Sy firefox firefox-i18n-fr libreoffice libreoffice-fr gedit flashplugin
Vous allez être interrogé plusieurs fois , validez le choix par défaut en appuyant sur entrée.
On lance pkgstats.
On tape:
pkgstats
On redémarre.
On tape:
reboot
Pour se logger en super-utilisateur dans une console:
On tape:
su root
Puis on entre son mot de passe super utilisateur.
Pour sortir du mode super-utilisateur on tape la commande exit
===>> Veuillez bien noter que dans une console la commande pacman doit s'executer en mode super-utilisateur.
Pour maintenir votre système a jour:
pacman -Syu
Pour installer programme
pacman -S nomduprogramme
Pour désinstaller un programme et ses dependances
pacman -Rs nomduprogramme
Si vous souhaitez désinstaller un programme mais laisser toutes ses dépendances installées
pacman -R nomduprogramme
Il ne vous reste plus qu'à farfouiller dans votre nouveau système pour le personnaliser.
Le but de la manoeuvre étant au final d'obtenir quelque chose comme ceci:
Le mot de la fin:
Alors heureuse?
http://www.youtube.com/watch?v=mk9xFgZvcCg